Eul tour eud' Winny.
Ainpacte. Saint-Julien-sur-Veyle. Terre de désert humain, de contrastes, de poilus qui fouettent, de gueulantes et de fou-rires.
Un weekend qu'il était comme le boursin de Maïté, "mmmh fameux, heing".
Je viendais de ma Bourgogne pas natale, seul dans ma ouature pas natale non plus, avec une team Chaos biquette-made désormais reconnaissable entre toutes ... euh... entre toutes mes équipes de Bloodbowl tiens.
Joe le mino grapille griffe et juggernaut grâce au réglement, tandis que 3 guerriers prennent block et le 4e se contentera d'une chataigne en mousse qui sert à rien. On completera tout ça par de la biquette de baâase et une avec bras supplémentaire, bien commode pour se gratter devant et derrière en même temps. Bref, du potentiellement cognard, sans tomber dans l'imbuvable non plus.
Nous arrivâmes, mon oreiller mes figs et moi, le dredi soir, à Saint-Julien-sur-Petit-Pois, sur le coup de 20h. Nous séchons le JT de Claire Chazal, faute de télé et d'intérêt, et sommes accueillis à bras ouverts par des gens que nous ne connaissions pas, à savoir des orgas bienveillants et rigolos. Porto d'arrivée, blablatte, arrivée de 2 ou 3 joueurs, tranquille Emile posé José tout se passe bien Sébastien. Pas de bougnats, retard dû à une sombre histoire de "demi tour j'ai pas mes gurines", "oaui t'es où on avait dit RDV ici à telle heure comment ça ton poney à la piscine s'est fait bouffer par ton chien extraterrestre tu t'fous d'qui", "t'es sûr que Bordeaux c'est sur la bonne route hein?" et autres "c'est marrant, je savais pas qu'on pouvait avoir 4 voyants rouges qui clignotent en même temps sur le tableau de bord". Bref, ça glandouille et c'est pas au rdv.
Et là, le début du drame.
Débarquent conjointement -telle une escadrille de poux sur un crâne de hippie- la redoutable bande de desperados connus sous le nom des frères cons moches. Aussi bruyants que cons, surtout celui qui n'a pas de lunettes et qui se présente désormais dans mon PoGrokonDex (tm) sous l'entrée "Tiamat", les deux loustics rentrent, pètent, commencent à insulter tout le monde, expriment hautement et fièrement leur connerie différence vis-à-vos du commun des mortels puisqu'ils sont, je cite, "chez [eux] à l'Ainpact, dans la chatte à Claude, et dans le cul de toi, toi et toi" en pointant du doigt trois personnes à la volée. Une fois le fracas de leur entrée tonitruante dans mon univers de calme et passé le piétinement ravageur de ma sérennité, nos deux amis cons sortent ce qu'ils appellent du "whisky" (et que je qualifie de pisse de taupe, à savoir du William Peel que je refuse de mélanger avec du coca par respect pour le sucre) en vantant la force des vrais hommes qui boivent des boissons d'hommes, parce qu'ils sont des hommes, des vrais, eux les vrais hommes.
Heureusement, sur ces entrefaits, l'organisation dans sa mansuétude sort la bonne souplette, et nous voilà partis nous remplir de soupe à l'oignon y croutons. Pas mon oreiller et mes figs, hein, les autres joueurs et moi, essayez de suivre.
Enfin arrivent les Auvergnats et Crom-qu'est-qu'un-sale-anglais-oué-on-t'a-reconnu, retrouvailles, prise de news, rigolades, zombicide 2 avec les persos cheatés du kickstarter, gonflage de matelas, puis dodotage en iench dans un coin de la salle. Vincent, grand par sa générosité, m'offre un coin de son matelas quand il découvre la prolotisation de mon équipement, à savoir un oreiller et une couette.
On ronfle, on se réveille, on ronfle, on se réveille, tout ça par tranches de demi heures, puis se passe ce carnage moral quotidien qu'est l'irrémédiable lever du soleil, catin de son espèce, je l'aurais un jour je l'aurais.
Tidej frugal à base de café, encore du café, en tasse, en perfusion, en shampoing, bref, du café beaucoup beaucoup.
Les deux cons rempilent pour le premier rôle de casse-noisettes bruyants. Je commence à soupçonner une possible fréquentation assidue de frères et soeurs à la génération précédente.
Ronde 1: Fred, le bourrin de service, qui décide de mettre un peu de biquette sur ses crampons.
Son roster est moche, ses jets de sortie sont moches, il est moche, c'est moche. Mais c'est un moment sympa, on papote on fait des blagounettes, on se charrie, puis on joue à Bloodbowl, tout se passe bien. Egalité je sais pas trop comment, mais j'ai un bon souvenir du match.
Déjeuner très bien, spaghetti bolo jusqu'à déborder, j'en mange plein plein plein et sans m'en mettre partout sur le bedon, content le winny.
Ronde 2 : PLT44, qui joue de l'ogre. 3 ogres, petbrik, minab, le gob bombardier, et du snot. Je me dis "là mon winny, va falloir se sortir les doigts du boule tout en empêchant Tiamat de s'approcher de l'emplacement, parce que c'est de la compo qui se prend, bardel de marde!"
Ouai. Bon. J'y meule du snot à la pelle, j'y chaotte sa face de snot, j'y brutalise tous les ogres, au final de ma mitemps d'engagement il reste 11 chaoteux côté à côte dans son coin de terrain, et un snot coincé dans un angle par 11 biquettes de taille variées. Devinez qui a le ballon? Devinez qui sort dans le public?
Oui, le ballon c'est le snot qui l'a. Le public? Un bloc à 3D contre du snot sur le mino désignera la vache pour aller rejoindre les bancs du public, sur un triple flash.
0-0 à la mi temps, il ramène les 10 joueurs en KO.
La deuxième mi-temps sera du même ordre, sauf un petit missile snot qui causera une sortie de guerrier blocage et un TD dans la foulée. Jeu de merde.
Défaite 1-0.
Troisième match, un cochon d'anglais qu'est qu'un estranger pas comme nous venu d'ailleurs. Crom et ses EN.
Bon, il a le bon goût de malchatter, genre epic-winny-time mais à chaque jet. Un bon 80% de 1/skull sur les jets de dés plus tard, on arrive à une égalité 1-1, et quelques remarques judicieuses sur certaines de mes actions qui ne l'étaient pas.
Soirée triplement sympa :
- Gras de bouffe avec du poulet à la crème et du gratin jusqu'à déformation dangereuse de la tripaille
- Tic et Tac sont allés se murger/se coucher/consanguiner un triplé dans leur coin sans casser la couenne au reste de l'humanité
- Vincent et moi expliquons au reste de l'assemblée comment on tient une manette de gamecube, et on en profite pour un rappel à l'ordre de la pyramide de l'évolution. En bas, les fougères et le plancton. Ensuite, les orgas qui croient savoir jouer à Mario Tennis, puis les anglais, les hippies, les limaces, les crapauds, les gens, caradok, le roi arthur, et enfin tout en haut les auvergnats qui jouent Diddy et Donkey à Mario Tennis. Méwiiiii c'est comme ça, faut s'y faire, désolé mais faut être factuel.
On dodote, ce coup ci je squatte Edouard sur le concept d'un bon deal : il me prête un bout de son plumard gonflable, et j'empêche Tiamat de venir lui faire la raie au beurre blanc. J'ai bien dormi, un peu trop d'après Fred qui trouvera le moyen de perdre une boule quies en dormant et qui me reprochera de lui avoir joué la chanson de la locomotive dans le creux de l'oreille désormais vide.
Re-carnage de re-soleil qui se relève, ce re-batard. Re-overcaféinisation de l'organisme et désincrustation de l'oreiller.
Partie 4 : Acryosis en nainduk. Weurf. Sale. Au réveil, à froid. Tiens, en parlant de ça, les sacs à alcools sont plutôt calmes. On dirait que le mélange whisky-oxygène leur fait pas du bien. Je suggère donc de leur mettre la tête dans un sac bien fermé, pour s'assurer de leur garantir un whisky bien pur dans l'organisme, et puis aussi pour les effets secondaires bénéfiques au reste de la communauté humaine. La partie est assez simple : je fais nawak, je déchatte, il chatte et joue bien avec un power roster, bref, il joue contre le PC en mode paisible.
Défaite 1 ou 2 à 0, sans scandale à l'horizon.
Déjeuner : du poulaga, du gratin, des pasta carbo, encore de quoi nourrir un régiment de moi, bref, orgie et débauche dans l'assiette. "Graaaaaas" comme hurlerait un semi-anglais kebabophage de notre connaissance.
Partie 5 : Tipapa Noel, sa beubar et ses nordiques.
Joueur très sympa, qui m'apprend à faire un push-push TD même si ça lui coûte le 1-1 à la mi-temps. Il me montrera le pushpush one turn en nordique derrière (même si ça foire), mais il joue pas mal. Sa déchatte effectivement est impressionnante, mais il compense par une bonne expérience, et une accumulation de stupidité dans mes placements stupides. 2-1 au tour 16. Il ricane quand je le traite de chatard. Je prends le lot de la ronde pour la première passe au poulet, dédicasse à PEC pour les passes inutiles.
Au final, je finis anti-anti-poupou, et fais esprit de corps avec la délégation stonehengienne : 34 joueurs, 6 auvergnats, les 5 derniers ont le polo du club. Joli. Sauf Leto qu'est moche et qui joue sa bache dans son coin, bouh bouh huez-le et pointez-le du doigt, bouh bouh.
Résultat des courses, un très bon weekend, un grand merci à :
- Leto qu'est qu'un gros bacheur mais il est gentil, et ton cadeau est terrible j'adore!
- Vincent qui roxxe des poneys avec un prêt de demi-matelas, de la bonne humeur, et puis qui cotabasse des orgas au tennis sur gamecube, yeah man!
- Crom qu'est un sale anglais mais on l'aime bien quand même.
- Julien qui retrouve sa place attitrée d'antipoupou
- Ulf qui roxxe des poneys aussi avec un prêt de demi-matelas (pas le même que le précédent demi-matelas), et qui trouvera le moyen de pas ruiner ma bagnole à grands coups de méthane ce coup-ci, ce qui est appréciable.
A noter de super sur l'Ainpact :
- le graillon dépote, franchement parfait! Quantité, qualité, ambiance, extra
- la soupe à l'oignon, merde! Faut reviendre rien que pour ça!
- des adversaires sympas
- des soirées jeux rigolotes
Mais, parce qu'il faut un mais, rendent ce weekend seulement "presque" parfait :
- la certitude acquise qu'avec 10 générations d'inceste, on arrive à atteindre un duo de débiles au génome proche du clonage. Sans dec, Tiamat en particulier est une pub vivante pour l'euthanasie, il légitime à lui tout seul toutes les expérimentations de la SS en matière d'extermination scientifiquement organisée.
- l'absence de matelas, promis, je reviendrais pas sans (mais c'est ma faute ça)
- l'absence de douches. Le lieu veut ça. Pareil, l'an prochain il semblerait que ce soit mieux.
Et je verrais ça de mes propres yeux, parce que j'y retournerai avec grand plaisir (surtout si le con citoyen socialement déficient se pète un os d'ici là, genre fracture du crâne ou une cervicale).
Winny, merde, le lundi c'est retour à la vraie vie.