La Taverne de Stonehenge

Les Jeux à Stonehenge => Warhammer Fantasy and Co => Les jeux Games Workshop => Campagne Warbands/Patrouilles => Discussion démarrée par: PEC le 10 Septembre 2011 à 22:13:05

Titre: [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: PEC le 10 Septembre 2011 à 22:13:05
Patrouille impériale : Le Gonfalonier de l'Armée des Clés

http://www.heraldique-europeenne.org/Regions/Italie/Blasons/Borgia_3.gif(http://images2.wikia.nocookie.net/__cb20110113115013/assassinscreed/images/thumb/8/87/Papalguardledbycesare.png/830px-Papalguardledbycesare.png)
Grandes Armes de la Maison Borgia ---------------------------------------------------------------------------- Cesare Borgia, entouré de sa Garde Papale (Assassin's Creed Brotherhood)


Gonfaloniere della Chiesa Cesare Borgia :
- Capitaine de l'Empire, Armure de Plates, Hallebarde = 62pts
Garde Papale :
- 6 Joueurs d'Epées = 60pts
Armée Papale :
- 6 Epéistes = 36pts
- 6 Epéistes = 36pts
Milice Romaine :
- 3 Archers = 24pts
- 4 Arquebusiers = 32pts
Total : 250pts

Voici un premier jet pour une patrouille qui aura plus un caractère "historique" que vraiment fantastique.
Au final, cet embryon d'armée qui deviendra une armée Papale de l'époque Borgia (1492-1507) va participer à ses premières batailles sous les traits d'une patrouille papale perdue en une terre inconnue :) .
Le jeune Capitaine Cesare Borgia tentera donc de survivre quelques temps dans le Vieux Monde avant de trouver le moyen de reprendre sa place dans la Renaissance Italienne (pour les intéressés, http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar_Borgia ).

Que les amateurs d'Assassin's Creed Brotherhood ne s'en étonnent pas, les différentes unités de l'armée vous rappelleront des souvenirs ;) .
Ubisoft n'a rien inventé, et a au contraire cherché à être le plus fidèle possible aux couleurs, armements et corps de garde de l'époque, ce qui du coup me facilite grandement la tâche car je dispose de nombreuses données et illustrations pour mes différentes troupes.

Au début du XVIème donc, l'armée papale est puissante, composée principalement de mercenaires italiens, français et suisses, et menée de main de fer par Cesare Borgia, lui-même entouré des plus grands Condottieri de l'époque tels Vitelli. Il s'illustrera tellement par sa cruauté et son génie militaire, qu'il passera à la postérité, et servira de modèle au Prince de Machiavel.

Pour l'armée, les figurines seront essentiellement des figurines Warlord Games. Seule la Garde Papale sera majoritairement du Games, constituée de jambes de maraudeurs et de torses de gardes phoenix. Reste la tête à trouver... ainsi qu'une fig digne de Cesare :) !

Au niveau schéma de couleur, l'uniforme des troupes papales est majoritairement de sable et de gueules (noir & rouge), qui est aussi la couleur de la milice romaine (logique...). La Garde Papale n'est pas suisse encore (constituée par Jules II, le successeur des Borgia) mais constituée de l'élite des soldats des Borgia.
Le drapeau blanc et jaune ne viendra qu'au XVIIIème, à l'époque, le drapeau est de gueules (rouge), avec les clés de St-Pierre d'argent et d'or (blanc et jaune), ce qui lui donne son nom de l'Armée des Clés.
De plus, le Gonfalonier a le droit d'arborer ses armes personnelles en plus de celles du Pape, et est à la fois le Capitaine des Armées et son Porte-Etendard, son épée et sa parole. Un rôle à la fois guerrier et diplomate donc.

Un peu de fluff suivra... tiens, un aperçu d'un combat de patrouilles (ok, ma patrouille prend cher, mais bon, ce trailer est sublime  ;) !) : http://youtu.be/kfWbe3x2EoI?hd=1
Titre: Re : [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: Seb le 10 Septembre 2011 à 22:42:02
Sympa!!!
Par contre, tu aurais du peut être faire ta rentrée à l'école primaire ;)
62 + 60 + 36 +36 + 18 + 18= 230
Titre: Re : [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: PEC le 11 Septembre 2011 à 00:02:24
ça c'est parce qu'à force d'essayer de faire une liste, j'en ai mélangé deux!
Les arbas et arques sont à 8pts, et pas 6, et y'a 4 arques et pas 3, bref tout va bien ;D !
Titre: Re : [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: PEC le 13 Septembre 2011 à 19:50:13
Ils étaient partis depuis l'aube, de la ville de Rimini, dans le froideur de cette fin d'Octobre 1500. Cesare Borgia, Gonfalionere de l'Etat Papal, allait en direction de la Cité Papale de Rome. L'air froid et humide de la matinée avait très vite laissé la place à un brouillard épais et tenace, et l'armée papale qui l'accompagnait avançait à pas lents et mesurés. Cette brume semblait s'insinuer à chaque minute un peu plus autour de l'escorte, jusqu'à la couper complètement du monde extérieur, et très vite, les discussions s'étaient étiolées pour laisser la place à un silence pensif. Chacun des hommes ici présent semblait seul face à ses démons intérieurs.

Le but de ce voyage était de discuter avec son oncle, Rodrigo Borgia, d'une possible trêve avec les Sforza pour l'hiver... Son oncle... enfin, Sa Sainteté le Pape Alexandre VI... Sitôt son élection assurée, il avait pris soin de nommer son neveu Gonfalionere, c'est-à-dire, commandant en chef des armées papales... bien sûr, pour cela, il lui avait fallu se débarrasser tout d'abord de son frère, qui occupait déjà le poste, mais une simple coupe de poison y avait remédié...
Disposant désormais d'une des forces les plus puissantes au monde, et doté d'un génie militaire certain, Cesare avait entrepris de conquérir rapidement de nombreuses places-fortes, aussitôt placées sous protection de l'Etat Papal... mais surtout placées entre les mains des Borgia...

Ses nombreux ennemis, longtemps railleurs et insultants, allaient bientôt découvrir avec effroi que son prénom, écho des anciens Imperator Romanii n'était pas un hasard, et que ses ambitions n'en étaient pas moins grandes... il sourit en pensant au futur de la péninsule italienne, un futur qui ne pouvait s'envisager que sous son emprise...

Tout à ses pensées de conquêtes, il ne s'aperçut pas de suite que son aide de camp essayait d'attirer tant bien que mal son attention:


- Messire... Messire... MESSIRE! Pardonnez-moi de vous déranger, mais les éclaireurs sont revenus et apportent de bien sombres nouvelles.
- Et bien, parle, qu'y-a-t-il? Sommes-nous encore loin de nos alliés de San Marino? Ont-ils repéré des ennemis? Qu'as-tu à me regarder ainsi, avec ce regard ahuri?
- Et bien Messire, pour tout vous dire, nous ne savons pas où nous sommes... à cause de ce brouillard, les éclaireurs ne reconnaissent pas l'endroit, et tiennent même des propos incohérents sur des arbres et des paysages inconnus... pour eux, nous ne sommes plus en Romagne, ni même en Italie...
- Rah, maledetto, je les ferai bastonner pour leur incompétence ! Comment a-t-on pu se perdre ? Et cette damnée brume qui ne veut pas se lever, à croire que les âmes de nos défunts ennemis reviennent pour se jouer de nos peurs !
- Mon Seigneur, s'il vous plait, ne plaisantez pas avec ceci, vous savez bien qu'en cette période, il ne faut pas attirer leur attention !
- Et bien quoi, Rafael, serais-tu donc un de ces pouilleux superstitieux, ou un de mes chevaliers, vivant dans la Sainte Parole?
- Si fait, Monseigneur, mais il est bien connu qu'en fin d'automne, sorciers et prêtres des anciennes religions se réunissent en des lieux oubliés et font s'ouvrir des portes vers les royaumes démoniaques au cours d'orgies contre-nature...
- Allons, foutaises que ceci, ce ne sont que contes de bonnes femmes ! Nous vivons en une époque moderne, où le progrès et ma science auront tôt fait de faire disparaître ces anciennes superstitions et...

<ZZZIIIFFFF> Une flèche surgit du brouillard, et effleura l'épaule de Cesare! D'autres furent moins chanceux et tombèrent, touchés par un trait. Aussitôt, le sang de guerrier de Cesare réagit :

"Embuscade ! Nous sommes attaqués ! Position défensive ! Archers, ripostez ! Arquebusiers, ne tirez que sur mon ordre ! Cavaliers, tenez-vous prêt à charger !
- Nous ne voyons rien, messire, lui répondit un archer.
- Alors regardez d'où viennent les flèches, et retournez-les leur !"

Des tambours se faisaient maintenant entendre, ainsi que des cris gutturaux... la distance des voix s'amenuisait rapidement, et tout à coup, surgirent hors du brouillard des hommes vêtus de peaux de bêtes, hurlant des insanités en une langue inconnue et brandissant des lances, des épées, des masses.
L'armée avait été décontenancée par le brouillard. Toutefois, c'était une des troupes mercenaires les plus aguerries de toute l'Italie, et les hommes réagirent promptement en professionnels de la guerre qu'ils étaient face à cette horde hurlante. Archers et arquebusiers prélevèrent un lourd tribut parmi les assaillants, et lorsque ceux-ci arrivèrent enfin à portée, ce ne fut que pour mieux s'empaler sur les lames des gardes. La garde personnelle de Cesare, la Garde Papale, était irrésistible et implacable, et tuait tout intrus s'approchant par trop près...
Il n'y eut bientôt plus de combat, les assaillants préférant s'enfuir devant la furia des hommes. Aux acclamations des vainqueurs suivirent bientôt le compte des hommes pour déterminer les morts et s'occuper des blessés. 

La brume dans le même temps se levait enfin, et les hommes s'étranglèrent devant le spectacle de leurs ennemis morts... là où ils croyaient qu'il ne s'agissait que d'hommes sauvages vêtus de peaux de bêtes, ils constatèrent avec effroi qu'il s'agissait vraiment de bêtes, d'hommes-bêtes plus précisément, avec des cornes, des sabots, des mufles... La panique gagna rapidement les hommes, ceux-ci s'agenouillant en tremblant et priant le Seigneur de les protéger du malin, tout en touchant les bannières sanctifiées qu'ils accompagnaient...


"DEMONS !!! Ce sont des démons !!! Je vous l'avais dit, Messire, c'est notre faute, nous avons par trop parlé, et cette brume démoniaque nous aura transporté dans un plan infernal...
- Du calme, Rafael...
- Que je me calme? QUE JE ME CALME ?? Mais enfin, vous le voyez par vous-même, Monseigneur, nous sommes perdus ! Maudits !
- DU CALME !!!  Cela me dépasse, Rafael, mais une chose est sûre, nous sommes vivants. Ces démons ne sont pas ceux décrits dans l'Apocalypse, car ils sont mortels, ont des arcs et des épées comme nous, et que je sache, ils sont beaucoup plus morts que nous ne le sommes actuellement...
- Et bien... oui... mais... mais...
- Reprenez-vous, chevalier ! Ne montrez pas de peur, ou nos hommes s'en apercevront. Nous devons être forts. Si nous sommes venus jusqu'ici, il y a obligatoirement une raison. Notre Seigneur nous impose une épreuve, et nous ne devons pas y faillir. Ces... choses qui nous ont attaqué ont été mis facilement en déroute, et nous avons peu de morts à déplorer. 
- Mais où sommes-nous, en ce cas? En Enfer ? Dans les limbes ?
- Au vu du paysage, impossible que nous soyons en Enfer, au pire, nous nous trouvons dans un des premiers plans intermédiaires, comme ceux décrits par Dante, donc nous devrions pouvoir trouver des humains en ces lieux, voire des alliés qui pourront nous renseigner... en outre, si je me souviens bien, la frontière entre les premiers plans et notre monde est extrêmement ténue, donc il doit y avoir une possibilité de retour, alors gardez espoir ! Rassemblez les hommes, il me faut leur parler."

Avisant une souche d'arbre, il entreprit d'y monter afin que tous le voient. Devant les regards inquiets de ses hommes, il entreprit un discours improvisé, d'une voix qui se voulait forte et confiante :

"Messieurs! Ce que vous voyez ici est une épreuve que nous impose Notre Seigneur, afin de soumettre notre foi à Sa Volonté. Ces bêtes ne sont pas des démons, mais des abominations, et notre rôle en tant qu'armée de Sa Sainteté est de purifier ces terres.
Vos armes sont parmi les plus avancées, vos armures parmi les plus résistantes de notre monde, et vous venez de le prouver. Que les ennemis craignent donc notre fureur, et s'ils ne la craignent pas, nous leur apprendrons à la connaître !"

Tout en captivant leur attention, il sentait peu à peu l'ivresse du combat le prendre, la crainte de ce monde inconnu s'évanouir, et une ambition des plus folles lui faisait entrevoir un dessein bien plus grand qu'il ne voulait le laisser paraître :

"Je ne sais pas encore où nous sommes, mais nous allons vite le savoir. Nous qui sommes parmi les troupes les plus aguerries et craintes de notre Royaume, nous voici confronté à un des plus grands défis de notre existence. Nous devons lutter pour notre survie, en terre inconnue, mais si Dieu le veut, Il nous accordera Sa Puissance, et nous permettra de Le servir."
"Allons, messieurs, un peu de courage ! Je sais que cette situation vous échappe, mais regardez ces hommes-bêtes, ils saignent et meurent comme tout mortel, donc ce ne sont pas des démons. A nous de prendre notre destin en main, purifions ces terres de ces abominations, et nous pourrons alors les revendiquer pour Notre Seigneur. Si vous me suivez, si vous gardez la foi et si vous êtes prêts à prendre les armes sous ma bannière, alors nous pourrons créer ici un nouveau Royaume Divin, et chacun de vous sera récompensé avec richesse et puissance ! Suivez-moi, et je vous conduirai à la gloire éternelle ! Et quand nous rentrerons en nos terres, nous ne rentrerons pas en tant qu'égarés, mais en tant que seigneurs, et nous serons alors les maîtres !!"

D'abord réticents, inquiets, les hommes avaient été peu à peu rassurés, intrigués puis subjugués par les paroles de leur Seigneur... La Garde Papale se rangea comme un seul homme auprès de Cesare, puis très vite, toutes les troupes firent de même et exprimèrent d'une seule voix leur loyauté et leur soutien à leur Seigneur. Reprenant leur route d'un pas alerte et assuré, entonnant des chants de guerre, l'armée un temps perdue était redevenue une formidable machine de guerre, et l'ambition démesurée de son maître allait enfin pouvoir s'exprimer dans ces territoires qui ne demandaient qu'à être réunis en un seul Empire...

Loin, très loin, dans un autre plan, au sein de son Dédale, le Grand Architecte du Changement sourit doucement devant le nouveau pion qu'il venait de faire entrer dans le Vieux Monde... décidément, quelle que soit la dimension observée, il trouverait toujours des agents parmi eux... mais il fallait bien reconnaître que l'ambition de cet humain était presque insatiable... cela ne donnerait que plus de goût et de panache à sa chute finale...
Titre: Re : [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: Asclepios le 13 Septembre 2011 à 21:56:12
Merde, y'a pas de smiley qui applaudit... Le cœur y est et j'en mets même trois.  ;)

Évidemment ok pour la liste.

A noter qu'un "gonfalon" en italien, c'est un drapeau et un gonfalonnier est stricto sensu un porteur de la grande bannière. Donc ce ne serait pas illogique d'en faire une GB de ton héros. Au moins pour la représentation, même si tu utilise les règles du capitaine de l'empire nature.
Titre: Re : Re : [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: PEC le 14 Septembre 2011 à 11:39:21
Citation de: Asclépios le 13 Septembre 2011 à 21:56:12
A noter qu'un "gonfalon" en italien, c'est un drapeau et un gonfalonnier est stricto sensu un porteur de la grande bannière. Donc ce ne serait pas illogique d'en faire une GB de ton héros. Au moins pour la représentation, même si tu utilise les règles du capitaine de l'empire nature.
A noter que le Gonfalionere della chiesa, alias le "porte-étendard de l'Eglise" fut un titre officiel jusqu'à fin XVIIème.
Ce n'était pas tant un porteur de bannière sur le champ de bataille que plutôt le titre de "porteur de la Parole du Pape", donc plus un Ministre des Affaires Etrangères en somme.
Avec la montée en puissance des pays catholiques (France, Espagne, Saint-Empire) et leurs luttes dès le début du XVème au cours des guerres de succession d'Italie, l'Etat Papal se dote d'une armée digne de ce nom pour se défendre et elle aussi étendre son influence, et le titre de Capitaine Général des Armées concerne désormais l'Armée Papale; autrefois, ce titre était accordé à des souverains qui se déclaraient Protecteurs de l'Eglise (le premier était Charlemagne!).
A partir de Pedro Luis Borgia (déjà un Borgia) vers 1450, le titre de Gonfalionere et celui de Capitaine Général des Armées est porté par une seule et même personne, ce qui en fait la personne la plus puissante de la Papauté... parfois même devant le Pape !

A noter que j'ai longuement hésité avec une liste mercenaire, où Cesare aurait incarné un trésorier-payeur, qui a les règles d'une GB et aurait été inclus dans un pack de gardes du corps. Mais bon, je n'arrivais à rien qui ressemble à quelque chose, beaucoup trop cher, trop peu d'unités dispos (pas d'arquebusiers, archers, épéistes, hallebardiers...), on est loin de la liste des Condotta de WAB !
Titre: Re : [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: K-Az le 12 Novembre 2011 à 20:07:31
tient, chose que j'ignorai complétement:
CitationDepuis 1859, la Garde suisse pontificale est la seule force mercenaire autorisée par le droit suisse. Elle a pour mission de protéger le pape au Vatican.
A la fois mercenaires et etrangers, marrant ^^

K-Az
Titre: Re : [Patrouille] Le Gonfalonier de l'Armée des Clés
Posté par: Crom le 13 Novembre 2011 à 10:13:38
Hihi j'ai enfin pété sa tronche à Cesare dans ACB hier aprèm... Fallait que je le boucle avant d'être papa.

/flood

Comme d'hab on veut voir la peinture.